Je me balladais au bord de l'eau.Et je regardais les bateaux.C'était samedi.Il faisait noir.Toutes les minettes dansent ce soir.En discothèque.Avec leurs copains et copines.Elles sont loin de moi , et c'est déjà ça.
Devant mon ombre , j'entends des pas.Je panique.J'essaye de reculer.De rebrousser chemin.De m'écarter de ce doux parfum.Un peu acidulé.Beaucoup trop édulcoloré.Une senteur de petite fille.Que j'aime bien.Que j'aime un peu trop.Selon les juges.Les avocats.Et un peu selon la loi.
[Qu'est-ce qu'elle fait là? Pourquoi elle dort pas?]
Obsessions qui m'envahissent.J'ai envie d'elle.De son petit corps.De ses petits seins absents.De sa pureté d'enfant.J'ai envie de cette gamine innocente.Qui pue le désir malsain.J'ai envie d'elle.De ce corps qui devient.
Je me rapproche de cette mioche.Que je déteste déjà.
Je la hais.De trainer ici.De ne pas être au lit.De faire voler en éclats toutes mes bonnes résolutions introverties.Celles de ne plus toucher aux petites filles.Au mineures , comme ils disent.De ne plus être tenter de les violer.De les entendre hurler.Et de prendre ce putain de pied.De vouloir juste les sauver.
[Pourquoi suis-je comme ça ?]
Ce mec dangereux.Pervers.Un malade mentale.Je suis mauvais , je le sais.Mais c'est plus fort que moi.Cette gosse.Je veux la baiser.Lui faire comprendre que je veux la protéger.Lui enlever sa virginité.Pour ne pas qu'elle prenne goût aux relations sexuelles.Pour ne pas qu'elle devienne une putain à la page.Lui faire entendre que j'ai raison de faire ça.Qu'elle ne deviendra pas comme Maman.Et que son mari ne prendra pas son pied , à défoncer le cul de ses gamins.
Je suis derrière elle.Je me sens un peu plus fort que d'habitude aujourd'hui.Je suis plus la victime.Ce sera moi le fautif.Et alors ? Y'a que comme ça que j'arrive à jouïr.Y'a que comme ça que j'arrive à prendre du plaisir.Me prendre pour mon père.Ressentir ce qu'il a ressentit.Faire ce qu'il m'a fait.
Je la bouscule.Un peu maladroitement.Son petit corps frêle tombe.Sa tête heurte une grosse pierre.Je la mets sur le dos.La gifle.Sort mon couteau.Faut qu'elle se réveille.Qu'elle me sente en elle
Moi - Ferme ta gueule où je te crève !
La gamine ne répond pas.Elle est dans les vappes.Je vais la réveiller moi.Elle va les ouvrir ces putains d'yeux de morveuses.Faut que je sois méchant avec elle.Faut qu'elle comprenne que c'est moi qui va lui pourrir la vie.Mais que c'est pour son bien.
Moi - Ferme là je te dis.
La gamine- Mais j'ai pas parlé.
Je sais qu'elle n'a rien dit.Je le sais bien.Et puis elles me disent toutes ça.Mais faut bien l'intimider cette gosse.Lui montrer que j'ai de la voix.Et puis pas que ça.
Moi ( lui griffant le visage avec ma lame ) - T'aimes ça , salope hein ?
Petite elle - Non.Pas vraiment.
Mais qu'est-ce qu'elle me chante ? Pourquoi elle n'hurle pas ? Je la sens à peine.Elle ne tremble pas.Elle a l'air ailleurs.Absente de cette agression.
Moi ( en la déshabillant et en enlevant mon pantalon )- Une bonne grosse queue , ça va te faire du bien.
L'absente - D'accord Monsieur.
Oui.Elle va te faire du bien.Te faire comprendre que c'est sale.Honteux de coucher avec des gens.Mon sexe va t'encourager à vivre dans l'abstinence perpétuelle.Et tu ne souffriras pas.Jamais plus.Maintenant je suis là.
Je dois redevenir violent avec elle.La traumatiser.La rendre répugnante.Elle deviendra cette vilaine petite fille.Un peu plus triste que les autres.Et plus personne ne l'approchera.Parce qu'elle pensera à moi.Tout le temps.De mon visage nonchaland.Et de ce truc trop dur , qui la hantera jour et nuit.Je veux juste être son messie.Comme avec les autres filles.
Elle commence à comprendre.Elle a peur.Se débat .Elle m'en veut , certainement , d'être trop lourd pour ces petits bras , qui n'arrivent pas à me déplacer.A bouger ce corps un peu trop gras.
Ca y'est.Je sens l'exitation montée.Invincible maintenant.Je suis imprenable.Je sais ce que je dois faire.Je connais tous ces mouvements par coeur.J'ai tellement vu mon père me le faire.
Je me contrôle plus.Je pense qu'à moi.A jouïr.A savourer cet objet de mes fantasmes.A gouter à son for intérieur.
Moi ( la regardant avec insistance ) - J'ai envie de te bouffer la chatte.
Ce petit corps est tellement sain.J'engouffre ma langue dans son petit monde , qu'elle protégera pour toujours.Qu'elle ne laissera plus jamais toucher.
J'ai mal à la tête.Y'a quelque chose qui m'a blessé.Je la vois là.Le bout de bois à la main.Me fixant.
Moi (me tenant la tête )- Connasse.Tu vas le payer.
La petite fille insolente- Ah oui ! Tu crois?
[Et puis d'un coup.Plus rien.Le vide.Le noir]
C'est à peu près ça.Je ne comprends plus ce qu'il se passe.Je saigne.Mais pas de la tête.Y'a le morceau de bois qu'est plus marron.
[Qu'est-ce qu'elle a fait ?]
J'ai mal au cul.Je m'affole.Je comprends pas.C'est ma victime.La mienne.C'est plus moi.Ce n'est plus moi qui doit me faire défoncer.Papa a arrêté.Et elle.Avec son arme.Elle recommence.Elle me viole.Papa a du aller la voir.Il l'a prévenu.C'est son héritage à elle.
Je perds la raison.Je la supplie d'arrêter.De cesser ces va-et-vient persistants.Je voulais juste la protéger.Qu'elle se carapace l'esprit.Je voulais pas lui faire du mal.Juste faire semblant.
J'ai beau hurlé.Crié.Rien n'y fait.Elle se venge.Je le sais.Et je ne peux rien faire.Plus bouger.Juste accepter de me faire sodomiser.Accepter d'être de nouveau celui qui ne dit rien.Qui se fait violer.Se fait traiter comme un jouet.Celui qui prend un peu son pied.Parce que Papa l'a demandé.
Elle - J'avais pas envie de faire l'amour avec toi.Tu n'en as rien eu à faire.Alors puisque tu voulais tant de moi.Je t'ai tout donné.C'était à mon tour de jouer.
L'objet phallique allongeait à côté de mon corps de violeur et de victime.Elle le laisse là.Pour me faire comprendre qu'il fallait que je m'en souvienne de cette soirée-là.D'elle.Et de cet instrument.
Elle est partit.Et je n'entendais presque plus ses pas , lorsque je me suis évanouie.
[Plus tard]
Le mec à la blouse blanche - Bonjour Monsieur.Une dame nous a appelé pour nous signaler qu'elle avait vu un homme couché à terre , et certainement inconscient au bord du canal.Vous êtes à l'hôpital.Monsieur , il nous semble que vous avez été victime de violences sexuelles.Avez-vous été agressé Monsieur?
Moi - Non.
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